Le Windsor est une oasis cachée parmi les mirages de Nice. Les migrateurs viennent s’y reposer des agitations éoliennes. Cette oisellerie secrète a été imaginée par Bernard Redolfi. Certains de ses hôtes n’y font que passer, d’autres y refont Lascaux. Tintin traîne dans les couloirs à l’affût d’un tuyau sur le prochain invité. Raymond Hains y tenait salon. Les futuristes y donnèrent un banquet. Rien d’étonnant à ce que cette maison des singularités réinvente avec Odile Redolfi les lois de l’hospitalité artistique. Les écrans des chambres du désormais mythique Hôtel Windsor n’attendaient plus que les images tremblées qui vont les hanter.