Soutenu par le CHE de Nice
Maksaens Denis - 1er Lauréat
Maksaens Denis a été récompensé pour son installation intitulée Mes rêves. La chambre dont il a investi les murs s’est transformée, l’espace d’un instant, en une exploration onirique freudienne. Ses trois vidéos, invitant à découvrir la notion de rêves-loas, messages de l’esprit qui nous permettent de libérer nos pulsions refoulées, a séduit les festivaliers ainsi que le jury pour son engagement.
Le projet a notamment été soutenu par Laboratorio Arts contemporains et a reçu l’appui de Fokal.
Corine Borgnet - 2e Lauréate
14 secondes de rien, une éternité de tout.
"Corine Borgnet épuise des mondes jusqu’à sa déchirure, jusqu’à ce que l’ennui perce une référence à la nuit, à l’insomnie, au désœuvrement, c’est-à-dire au désir d’autre chose. [...]
Il ne s’agit donc pas d’un retour du refoulé, mais d’un retour hors de toute instance psychique tel un réel impossible à atteindre qui resurgirait, sans que l’on y prenne garde, dans l’ennui et l’absurdité, comme dans ses vidéos filmant « 14 secondes de rien ».
Sans doute est-il question d’un geste obsessionnel mu par une volonté ingénue de faire le tour des choses, de déplier, de manière sisyphéenne et dérisoire, une « éternité de tout ».
-Marion Zilio, Déplier l'éternité
Clara Thomine - 3e Lauréate
Arrivé au 2e étage, seuls quelques pas vous séparent de l’univers post-apocalyptique de Clara Thomine. Vêtue d’un peignoir, l'artiste invitait à la suivre dans trois reportages tournés après la fin du monde et qui mettaient en exergue des situations “presque normales”. Tout doit disparaître, vous l’aurez compris, mêlait performance et projections vidéos pour le plus grand plaisir des festivaliers !