Programmation : Les Ateliers de l’image

(Prix de La Nuit de l’Instant 2013)

En cohérence avec sa démarche artistique Myriam Richard a réalisé des portraits des comédiens de l’Atelier Catalyse en les mettant en scène dans des espaces étrangers ou liés au monde du Théâtre. La particularité de ces comédiens professionnels est qu’ils sont aussi handicapés mentaux, même si parfois cela ne se perçoit qu’à peine, on trouve dans la gestuelle une étrange singularité. Le film, conçu comme une série de portraits photographiques, nous place en équilibre perpétuel entre mouvement et fixité, réel et imaginaire, splendeur et déchéance.

Programmation : Galerie Porte Avion

Cette vidéo se rapporte à l’expérience directe d’un mouvement expérimental fondé sur l’esprit d’équipe, un monde de connexions et d’apports mutuels distant de toute réalité politique ou de tout fait précis. Il s’agissait de créer une suite de situations actives, sans désigner une initiative ou un contexte particulier. L’action devant se situer au milieu de nulle part, ces images se situent en mer. Elles ont été utilisées pour l’intensité qu’elles contenaient, certaines sont extraites du traçage de « go fast ».

Programmation : Vol de nuits

Selon Roland barthes le « Punctum » est ce qui va produire un effet de mise en présence dans la photographie. Il est aussi par son étymologie entendu comme piqûre (fait par la piqûre), le stigmate. En typographie il est aussi le point, signe de ponctuation ou signe d’abréviation. Mais aussi le point géométrique, un tout petit espace ; une petite étendue, une parcelle. Il est aussi ce point d’équilibre de la balance. Mais surtout cet instant, tout petit espace de temps. Comment ce mot rattaché à la société, peut-il se traduire et prendre son sens à travers des gestes ou des attitudes. Tout cela entendu dans une violence quotidienne.

Programmation : Artothèque Antonin Artaud

Nightsquare apology présente un espace architectural en évolution, une pièce où rien n’est figé, les fenêtres changent d’emplacement en fonction de la lumière extérieur et apparaissent par moments des modules évoquant des peurs infantiles (arbres, balançoire…), c’est à dire des éléments de l’extérieur qui viennent habiter un espace intérieur.

Programmation : La Compagnie

Au détour d’une rue du Caire. Un enfant. Puis deux. Le premier est pris dans son imaginaire car le reste des individus qui l’entoure n’a plus d’importance pour lui. Seul face à son spectacle il regarde vers le ciel et tente de saisir un geste aux couleurs spirituelles. Un geste qu’il semble avoir déjà répété. Tel un danseur chorégraphe, l’enfant met en scène son corps dans cette rue qui l’ignore.