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Hôtel Windsor

La mauvaise réputation

2017

Depuis 2002, la librairie / galerie La Mauvaise Réputation, explore et propose un univers rare et précieux, empruntant des chemins aux lisières de l’art et du livre, tous placés sous le signe du « bizarre ». Entre graphisme, modifications corporelles et art contemporain, art brut, fétichisme et polars, La Mauvaise Réputation présente entre autres les productions d’artistes et de groupes divers et singuliers.

@Olivier Leroi, Léa Le Bricomte, Manuel Ocampo, Le troisième souffle, 2013
@Olivier Leroi, Léa Le Bricomte, Manuel Ocampo, Le troisième souffle, 2013

Olivier Leroi, Léa Le Bricomte, Manuel Ocampo

Le troisième souffle

Verre soufflé, perche commune taxidermisée, 30 x 80 x 20 cm, 2013

A propos des artistes

Les œuvres de Léa Le Bricomte opèrent à des croisements de territoires fondamentalement contradictoires. L’opposition guerre-paix y trouve une place majeure en traversant un ensemble d’œuvres où les objets liés au monde guerrier se trouvent affublés d’une autre fonction et par conséquent d’une nouvelle signification. L’œuvre d’Olivier Leroi est d’une surprenante et vivifiante impertinence poétique. Avec la sculpture intitulée Souffle, il présente un goujon taxidermisé de la bouche duquel s’échappe une bulle de verre soufflé, celle-ci porte le poisson en l’air et par miracle il n’est plus hors de l’eau mais suspendu. En s’éloignant ainsi du sens commun il invente un sens singulier qui ouvre ses propres hypothèses et questionnements, ceux d’une conscience aiguë du monde, bref, une tendre invitation à la philosophie.

 

L’œuvre d’Olivier Leroi est d’une surprenante et vivifiante impertinence poétique. Avec la sculpture intitulée Souffle, il présente un goujon taxidermisé de la bouche duquel s’échappe une bulle de verre soufflé, celle-ci porte le poisson en l’air et par miracle il n’est plus hors de l’eau mais suspendu. En s’éloignant ainsi du sens commun il invente un sens singulier qui ouvre ses propres hypothèses et questionnements, ceux d’une conscience aiguë du monde, bref, une tendre invitation à la philosophie.

 

Les peintures de Manuel Ocampo ne peuvent pas laisser le spectateur indif- férent, voire indemne. Il y peint et dépeint les progrès de la civilisation avec application, lucidité et ironie. Le résultat est cruel, implacable. Il présente et représente un terrible chaos quelque peu schizophrène qui illustre parfaite- ment un état psychique collectif, voire universel, difficile à regarder en face sans frémir.