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Prog. Curator Invité

© Ariane Loze
© Ariane Loze

Le Nap Hôtel by Happyculture

2024

44 Rue Pastorelli, 06000 Nice

Dans le cadre du Programme curator invité, Le Nap Hôtel by Happyculture  accueillera cette année une exposition curatée par Isabelle de Maison Rouge et Guillaume Theulière.

 

Artistes : Bérengère Hénin, Ariane Loze, Agnès Guillaume, Ahmad Reshad

 

Docteure en art et Sciences de l’Art, Isabelle de Maison Rouge est critique d’art, membre de l’AICA France (Associarion Internationale des Critiques d’Art) ainsi que curatrice indépendante, membre de c-e-a (commissaires d’exposition associés). Auteure de nombreux textes et ouvrages sur l’art contemporain.

Elle anime de podcast Cube Rouge qui donne la parole aux artistes femmes.

 

Guillaume Theulière est directeur du musée de Menton, conservateur du patrimoine.

Isabelle de Maison Rouge est historienne de l’art, docteur en art et sciences de l’art, critique d’art (AICA), commissaire d’exposition indépendante et professeur à New York University Paris. Artiste-chercheur elle est membre de l’équipe de recherche Art & Flux de l’Institut ACTE (Université Paris 1 Panthéon Sorbonne/CNRS). Fondatrice de MATCHART

 

 

Accès libre et gratuit. 
Yo MoMA © Bérangère Hénin
Yo MoMA © Bérangère Hénin

Hénin Bérangère

Yo MoMA

Yo MoMA est une vidéo qui reprend le concept d’une émission de télé-réalité américaine de MTV, Yo momma, dans laquelle deux personnes sont invitées à se «clasher» sur leurs mères. Parallèlement à cette évocation de la « culture de masse », les dialogues font référence à l’Histoire de l’Art. Les protagonistes se lancent des vannes très référencées avec beaucoup de naturel, créant un décalage humoristique et perturbant.

Ainsi, deux gars du ghetto new yorkais peuvent dire « ta mère est tellement grosse qu’elle a fait un procès à Rubens pour incitation à l’anorexie » ou « ta mère est tellement moche que Baldessari lui a peint deux cercles sur la tête ».

Ces plaisanteries ultra anecdotiques relativisent la Culture et mettent sur un pied d’égalité connaisseurs d’Art et fans d’MTV.





Vivace © Agnès Guillaume
Vivace © Agnès Guillaume

Agnès Guillaume

Vivace

Dans un troublant jeu de symétrie entre quatre écrans alignés à l’horizontale, Vivace met en scène des enfants jouant dans un haut labyrinthe de verdure. Petit à petit, l’une d’entre eux se détache du groupe pour explorer la sortie du labyrinthe – une métaphore de la sortie de l’enfance ? Sur l’écran de gauche, une femme enceinte repose au centre du labyrinthe de la cathédrale d’Amiens, elle attend en jouant avec des papillons bleus. La vidéo est vive, colorée, la bande son est joyeuse, joueuse – mais néanmoins une gravité   subtile, propre à cet âge de la vie imprègne l’œuvre.

Minimal art © Ariane Loze
Minimal art © Ariane Loze

Ariane Loze

Minimal art

Cinquante ans après l’émergence de l’Art Minimal aux États-Unis, Ariane Loze explore les traces laissées par ses créateurs, en s’appuyant sur les explications qu’ils donnaient à propos de leur art. En réécoutant les déclarations qu’ils ont faites à Catherine Millet pour la revue Art Press, on réalise à quel point cette période de création a transformé notre relation à l’objet d’art. La vidéo est tournée dans un espace vide et met en scène une forme de perception induite par cet art. Sans recourir aux œuvres elles-mêmes, elle démontre l’existence d’une culture minimaliste qui a désormais imprégné le monde de l’art et jeté les bases d’une nouvelle sensibilité à l’espace et à la lumière.

 

Cette œuvre fait partie de la collection de la Fondation CAB, du MAC’s Grand-Hornu et de la Collection d’art contemporain de la Banque nationale de Belgique.





Planetarium © Ahmad Reshad
Planetarium © Ahmad Reshad

Ahmad Reshad

Planétarium

Comme dans un jeu, des allumettes s’empilent sur une toile marron foncé, les bruits sourds retentissent, les allumettes s’étalent, les bruits s’amplifient. L’écran s’éteint, un bruit fort vibre, la pile d’allumettes centrale s’enflamme – panne, un autre tas brûle, le bruit étouffant persiste. L’image s’assombrit. Les allumettes éteintes reposent ; encore une panne de courant, il ne reste que des parcelles de cendres, soufflées par le vent.

« Parfois, des années de guerre et d’incendies nous unissent à la dévastation du pays, au point qu’il n’y a aucun écart entre la fiction et la réalité, entre la construction et la destruction. Ces déceptions ne sont pas isolées de la guerre en Afghanistan, mais aussi des événements actuels dans le monde entier.  » —Ahmad Reshad