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OVNi

How to Civilize a Waterfall, 2010 © Hanna Ljungh, Courtesy of Filmform
How to Civilize a Waterfall, 2010 © Hanna Ljungh, Courtesy of Filmform

Hôtel Le Grimaldi by HappyCulture 2023

2023

L’Hôtel Le Grimaldi by HappyCulture ouvre ses portes pour accueillir le programme OVNi Curator invité.

 

Art on Screen est curaté par Bettina Pehrsson, Directrice du Kalmar Konstmuseum.

 

Les artistes sont :

+ Mats Bigert & Lars Bergström   

+ Johanna Billing 

+ Catti Brandelius

+ Annika Eriksson 

+ Salad Hilowle    

+ Hanna Ljungh

+ Santiago Mostyn   

+ Alexander Rynéus    

+ Petronella Petander 

+ Theresa Traore Dahlberg  

 

Avec le soutien de l’institut suédois à Paris et la collaboration avec FilmForm.

 

Accès libre et gratuit

The Weather War, 2012 © Bigert & Bergström, Courtesy of Filmform
The Weather War, 2012 © Bigert & Bergström, Courtesy of Filmform

Bigert & Bergström

The Weather War

2012 - 57' - Couleur

The Weather War est un film d’art documentaire sur les tentatives de l’homme de contrôler la météo et de l’exploiter à ses propres fins. Dans un mélange de performance de land art et de road movie, le duo d’artistes Bigert & Bergström s’est rendu au centre des Etats-Unis pour suivre la Tornado Alley, munis de leur extraordinaire machine-sculpture, le Tornado Diverter, avec pour objectif d’arrêter une tornade.

Le film inclut des exemples historiques, indiquant comment le développement des sciences de la météorologie a été associé à des objectifs militaires. Ces archives permettent de comprendre comment ces visées ont évolué vers l’idée moderne de géo-ingénierie – idée controversée, aux conséquences socio-politiques sur la grande question qui anime les états : qui a vraiment le droit de manipuler les événements météorologiques ? Dans une perspective plus large, le film présente les problèmes rencontrés dans le monde entier en raison du changement climatique global. Comment relevons-nous ces défis ? Avons-nous pris le parti de nous adapter ? Ou avons-nous pris celui d’une guerre contre des conditions météorologiques de plus en plus agressives ? Le Bangladesh construit des murs de protection contre les inondations à venir ; la Chine utilise la technique de « l’ensemencement de nuages » en tirant des rockets pour faire pleuvoir les nuages ; en Italie, ce sont des canons anti-grêle qui protègent la récolte de vin de l’année.

The Weather War est le dernier film de la trilogie commencée en 2002 par le duo Bigert & Bergström. L’obsession humaine pour le contrôle en est le thème central . Le sujet du premier film, The Last Supper (2005) se concentrait sur le rituel du dernier repas offert à un condamné à mort, parabole du la Cène, tout juste avant son exécution. The Life Extended (2009) pour sa part, développe le thème du rêve d’immortalité et de sa métamorphose depuis les concepts religieux jusqu’aux promesses contemporaines de la science.

 

Depuis 1986, Mats Bigert et Lars Bergström ont produit et créé des œuvres inscrites dans un large spectre artistique. Leurs projets intègrent des sculptures et des installations à grande échelle, des performances et des films. Souvent conceptuel, le cœur de leur travail se situe à la jonction entre l’humanité, la nature et la technologie. Avec une curiosité guidée par l’énergie et très souvent par l’humour, tels des outils à part entière de la création, le duo est connu pour analyser les questions scientifiques et sociales de la société contemporaine, telles que la durabilité environnementale ou précisément le changement climatique.  

Mats Bigert et Lars Bergström sont nés en 1965 et 1962 à Stockholm, où ils vivent et travaillent actuellement.

 

You Don’t Love Me Yet, 2003 © Johanna Billing, Courtesy of Filmform
You Don’t Love Me Yet, 2003 © Johanna Billing, Courtesy of Filmform

Johanna Billing

You Don’t Love Me Yet

2003 - 07'43" - Couleur

Vidéo d’une session d’enregistrement au studio Atlantis à Stockholm, avec une quarantaine de musiciens enregistrant une reprise de You don’t love me yet, réalisée à l’origine par Roky Erickson en 1984. Le film fait partie d’une tournée longue et continue, commencée en 2002, qui comprend de multiples interprétations en direct par des participants locaux dans chaque lieu, jouant avec le potentiel des reprises et leur invitation à la subversion et à la revendication.

 

Les vidéos de Johanna Billing traduisent l’interaction entre l’individu et la société, le public et le privé, la mise en scène et l’improvisation par un travail conceptuel. Les thèmes récurrents de ses œuvres explorent les questions de l’apprentissage, du temps et des processus de contrôle social. Ses films font souvent appel à la musique qui, à travers le dialogue et la collaboration, devient un moyen d’échange, de mémoire et de reconstruction. 

Johanna Billing est née à Jönköping en 1973 et vit et travaille à Stockholm.

 

 

On the Underground, 2001 © Catti Brandelius, Courtesy of Filmform
On the Underground, 2001 © Catti Brandelius, Courtesy of Filmform

Catti Brandelius

On the Underground

2001 - 04'10" - Couleur

De 1997 à 2005, Catti Brandelius – sous son alter ego Miss Universum – a produit des films, des brochures, des poèmes, des fanzines, des événements et des chansons au contenu spécifiquement féministe. En se proclamant Miss Univers, Catti Brandelius expose et remet en question les idées préconçues sur le corps féminin, désiré en tant que marchandise, le système économique autour de la beauté et le rôle des femmes dans la société.

Le personnage de Cattie Brandelius, d’une voix forte et par une attitude ferme, aborde la question des classes sociales en mettant en scène la banlieue de Bredäng (au sud de Stockholm) dans laquelle réside l’alter ego Miss Universum.

 

Catti Brandelius est une artiste et une musicienne transdisciplinaire faisant usage de la photographie, du dessin, de la vidéo, de la musique pop, de la sérigraphie, de la poésie et également des claquettes. Au fil des ans, elle a œuvré sous différents pseudonymes tels que Miss Universum (Miss Univers), Profesora (Le Professeur), Evert Taube et Elitakrobaten (L’Acrobate d’élite). Elle aborde la question du stéréotypes en créant elle-même  de nouveaux personnages devenant à leur tour des stéréotypes dans un degré de compromission et de modification afon que nous puissions voir le monde sous de nouvelles perspectives. Absurde et parfois burlesque, son travail est manifestement humoristique. 

Catti Brandelius est née en 1971 à Gävle et vit et travaille à Stockholm.

 

I Am the Dog That Was Always Here, 2013 © Annika Eriksson, Courtesy of Filmform
I Am the Dog That Was Always Here, 2013 © Annika Eriksson, Courtesy of Filmform

Annika Eriksson

I Am the Dog That Was Always Here (loop)

2013 - 09'08" - Couleur

La vidéo, qui se déroule dans la banlieue d’Istanbul, se concentre sur les moments de transition et les expériences marginales du temps, vues à travers l’objectif d’un chien de rue. Après avoir été déplacés par les autorités dans des poches périphériques à l’extérieur de la ville en expansion, les chiens se déplacent continuellement le long des lignes d’embourgeoisement et de construction de la ville par les entreprises. Par le biais de boucles et de répétitions, la vidéo associe ce processus à une expérience du temps : elle explore le présent comme un fossé complexe entre le passé et l’avenir, un fossé dans lequel un processus croissant d’effacement supprime également d’autres registres de l’être et de la vision.

 

Comment vivons-nous ensemble ? Quels types de sociétés créons-nous ? Que se passe-t-il en marge de la société et dans la transition d’un ordre social à un autre ? Ce sont les thèmes que l’on retrouve au centre de la pratique artistique d’Annika Eriksson. Son intérêt pour l’interaction sociale et les process d’échange, les formes circulaires de communication, la conscience de soi, l’empathie et la vie des animaux constitue la matière notamment de ses films. Privilégiant un travail transdisciplinaire, elle est l’un des précurseurs des pratiques collaboratives. 

Annika Eriksson est née en 1956 à Malmö. Depuis 2002, elle vit et travaille à Berlin.

 

Sylwan, 2022 © Salad Hilowle, Courtesy of Filmform
Sylwan, 2022 © Salad Hilowle, Courtesy of Filmform

Salad Hilowle

Sylwan

2022 - 15'20" - Noir et Blanc

Dans ce film de commande, la célèbre histoire de la romancière Astrid Lindgren, Pippi Longstocking (Fifi Brindacier) joue un rôle central pour aborder une autre histoire méconnue de la Suède, celle documentée du premier acteur afro-suédois Joe Sylwan et de sa famille. En effet, cette famille d’artistes et d’acteurs a joué un rôle dans l’adaptation cinématographique du livre dès 1949, bien que rarement projetée. En 1969, Ramon le fils de Sylwan, joue le rôle de Starke Adolf [Strong Adolf] dans la version télévisée la plus connue de Pippi, qui fut fréquemment diffusée à la télévision suédoise et exportée dans de nombreux autres pays. Le rôle de Starke Adolf personnage de cirque présenté comme l’homme le plus fort du monde – que tout un chacun est invité à défier à la lutte est le miroir masculin du personnage de Pippi, autoproclammée la fille la plus forte de tous les temps, qui si elle ne paraît pas de taille et  met facilement à terre, pour le plus grand plaisir du public. Sylwan est un film en noir & blanc à l’esthétique léchée, et fait intervenir un acteur incarnant Joe Sylwan entrant sur la scène d’un théâtre du XVIIIe siècle pour raconter l’histoire vraie d’une agression raciste perpétrée contre Joe Sylwan, et qui donna lieu en 1932 à un procès très médiatisé à Stockholm.

Mettant en scène tout un appareil documentaire et en s’inspirant de son propre souvenir d’avoir été au cinéma pour la première fois voir le film Pippi, Salad Hilowle associe des images saisissantes aux récits testimoniaux de la famille Sylwan.

 

Salad Hilowle est un artiste, un cinéaste et un éducateur artistique. Il s’intéresse aux racines historiques de la diaspora afro-suédoise en Suède et à ses liens avec les années 2020. Son travail, qui englobe la vidéo, la photographie et l’installation, s’articule autour des thèmes de l’identité, de la mémoire et du sentiment de l’ »entre-deux ». 

Salad Hilowle est né en 1986 à Mogadiscio et a grandi à Gävle. Il vit et travaille actuellement à Stockholm.

 

How to Civilize a Waterfall, 2010 © Hanna Ljungh, Courtesy of Filmform
How to Civilize a Waterfall, 2010 © Hanna Ljungh, Courtesy of Filmform

Hanna Ljungh

How to Civilize a Waterfall

2010 - 04’05" - Couleur

L’artiste Hanna Ljungh se livre dans la vidéo How to Civilize a Waterfall,  à une confrontation performative et autoritaire avec la nature, force impassible et indépendante. Dans l’élan de l’expressivité dramatique de la musique hard rock, Hanna Ljungh défiant une chute d’eau s’époumone à la persuader de se transformer en centrale hydroélectrique. Cette œuvre révèle avec humour la relation paradoxale de l’humanité avec la nature. La rencontre devient ici une expérience émotionnelle, quasi spirituelle – une rencontre avec soi-même.

 

Hanna Ljungh pratique plusieurs disciplines dont le film, la photographie, la sculpture et l’installation. Depuis quelque temps, elle se consacre aux éléments naturels que nous décrivons comme la terre, le sol, la pierre et la montagne. Son travail réfléchit et remet en question la frontière ténue entre ce que nous appelons les formes d’existence humaines et non humaines, ainsi que les relations complexes qui existent entre elles. Les œuvres d’Hanna Ljungh sont souvent se fondent sur des faits, mais leur esthétique s’éloignent du crtière factuel pour se rapporter plutôt aux sensations corporelles et aux sentiments des spectateurs. Hanna Ljungh est née en 1974 à Washington, elle vit et travaille à Stockholm.

 

 

Delay, 2014 © Santiago Mostyn, Courtesy of Filmform, Courtesy of Andréhn - Schiptjenko
Delay, 2014 © Santiago Mostyn, Courtesy of Filmform, Courtesy of Andréhn - Schiptjenko

Santiago Mostyn

Delay

2014 - 04’21" - Couleur

Dans l’œuvre vidéo Delay, l’artiste se déplace tel un danseur dans les rues de Stockholm, concentrant sa chorégraphie improvisée au sein de Stureplan, haut lieu de la vie nocturne de la capitale. Sa grande silhouette s’interrompt parfois pour se fondre parmi les jeunes hommes. Il épouse leur mouvement, leurs gestes, leur caressant la joue au passage, dans une proximité inconfortable. Sa déclaration de tendresse spontanée suscite des réactions de surprise, de rire, mais aussi de résistance. L’une des scènes implique une confrontation physique de l’artiste avec l’un des protagonistes, les entraînant dans une chute incontrôlable dans la rue. Puis l’artiste quitte la ville en métro, traverse un parc en vélo et finit sa course nocturne dans une prairie sombre, disparaissant dans l’obscurité. Des cygnes endormis, couchés sur un rocher dans la nuit ponctuent le film. Le travail de la bande son accompagne les schémas des mouvements, la partition musicale scandant l’image sur le plan tonal et  rythmique.

 

Les films, installations, textes et performances de Santiago Mostyn explorent souvent la dissonance des vies vécues entre différentes sphères politiques. Son travail utilise simultanément des séquences d’événements historiques, des figures politiques et culturelles et l’injustice raciale pour parler de son histoire personnelle. L’artiste crée un récit intuitif par un travail de superposition et de collage, que ce soit par le biais de la vidéo ou de l’installation, en combinant des images d’archives à des images nouvelles.. Son processus de recherche examine les questions d’identité et de mémoire, à la fois personnelles et collectives, et les intersections entre l’histoire et les événements actuels. 

Santiago Mostyn est né en 1981 à San Francisco. Il est actuellement basé à Stockholm, mais conserve des liens étroits avec le Zimbabwe et Trinité-et-Tobago, les pays où il a grandi.

 

The Glitter Factory, 2022 © Alexander Rynéus, Courtesy of Filmform
The Glitter Factory, 2022 © Alexander Rynéus, Courtesy of Filmform

Alexander Rynéus

The Glitter Factory

2022 - 57’ - Couleur

Glitterfabriken est une méditation colorée sur les étoiles, la nature et les décorations scintillantes des arbres de Noël, dans laquelle ce qui semble quotidien prend alors un éclat magique. 

 

“La seule usine de paillettes suédoise se trouve dans le conté de Dalarna près de mon village natal. Entre les années 1950 et 1970, elle produisait des guirlandes pour les arbres de Noël pendant les hivers. Après la fermeture de l’usine, la maison a accueilli mon grand-père et ma grand-mère jusqu’à leur décès. En pleine pandémie de Covid, j’ai passé beaucoup de temps dans la maison. Mes parents et moi avons recollé différents objets datant des différentes époques qui occupaient encore la maison et la Glitter Factory s’est transformée en fouilles archéologiques avec des archéologues quelque peu désorientés. J’avais avec moi une camera et soudain, dans la maison, des années entières se sont déroulées devant elle.

Pour assurer la survie de la Glitter Factory, différents objets ont été produits en relation avec le cycle des saisons : des guirlandes pour les sapins de Noël en hiver, des jumelles d’observation au printemps, des lunettes de soleil en été et des fermetures à glissière en automne. Avec la sensation omniprésente du temps, j’ai filmé mes parents encore et encore. Ainsi au fil du temps, des scènes du quotidien, des rêveries et  l’imagination ont pris vie dans la Glitter Factory. Cette situation a engendré un éclairage particulier sur la notion de finitude et peu à peu a émergé l’importance de l’acte de regarder. La maison elle-même a commencé à s’estomper pour laisser apparaître un nouvel endroit. Une maison qui invite à passer du temps ensemble, une caméra qui nous donne un prétexte et des instants qui nous intiment à faire attention à la façon dont nous regardons les choses et à la façon dont nous en parlons.”

Alexander Rynéus.

 

Alexander Rynéus est un artiste et un réalisateur de films dont les projets artistiques sont spécifiquement lié à un lieu. Utilisant le documentaire comme méthodologie,, il s’engage dans des rencontres personnelles avec les individus et leurs vies au sein de communautés, souvent affectées par de grands changements. Son processus de réalisation prend souvent des années de production. L’inscription temporelle permettant une extension de l’écriture de l’histoire et de relier et d’imbriquer des moments mineurs à des récits plus importants et génériques. le tout constituant  un nouvel ensemble narratif.

Alexander Rynéus est né en 1987 à Svärdsjö. Il vit et travaille actuellement à Stockholm.

 

The Haven, 2020 © Petronella Petander, Courtesy of Filmform
The Haven, 2020 © Petronella Petander, Courtesy of Filmform

Petronella Petander

The Haven

2020 - 19’05" - Noir et Blanc

The Haven se déroule dans une laverie à usage collectif typique des complexes résidentiels suédois, traduisant un certain état d’esprit et un goût pour l’ordinaire de la vie. La laverie n’est pas seulement un safe-space temporairement et chaleureux, il apparaît également comme un lieu où il est possible de devenir quelqu’un d’autre, pendant quelques heures. Dans une existence incertaine et en perdition, de simples habitudes du quotidien – comme faire la lessive – deviennent un moyen de maintenir le sentiment d’appartenance au monde et de s’y accrocher.

 

Petronella Petander développe un travail inscrit dans la narration, principalement par le biais de la vidéo, du texte, de la photographie, de l’audio et de l’installation. En utilisant et en transformant l’expérience physique, ses ouvres traitent des questions d’appartenance, de la hiérarchie sociale et de la honte. 

Petronella Petander est née en 1977 à Stockholm, où elle vit et travaille actuellement.

 

Microcement, 2021 © Theresa Traore Dahlberg, Courtesy of Filmform, Courtesy of Andréhn - Schiptjenko
Microcement, 2021 © Theresa Traore Dahlberg, Courtesy of Filmform, Courtesy of Andréhn - Schiptjenko

Theresa Traore Dahlberg

Microcement

2021 - 23’55" - Couleur

Microcement – une description poétique du travail quotidien chez Cementa à Degerhamn sur l’île d’Öland, où une grande partie de la production a récemment été délocalisée sur l’île de Gotland, ce qui a entraîné la perte d’emploi de la majorité des employés. Le film se concentre sur les sept personnes qui restent et qui maintiennent la production à petite échelle. Pendant que les activités étaient réduites à Degerhamn, une nouvelle cimenterie ouvrait ses portes au Burkina Faso. Un survol de la région montre une zone industrielle interchangeable avec son homologue suédoise.

 

Theresa Traore Dahlberg est une artiste visuelle et réalisatrice. Ses films documentaires racontent des histoires liées aux thèmes de la représentation de l’autre, interrogeant la manière dont les individus, les événements et les lieux sont perçus, interprétés et compris. La vie de tous les jours est sa source principale de travail, ses rencontres avec des personnes provenant d’endroits différents jouent un rôle important. Theresa Traore Dahlberg s’inspire de sa propre expérience, issue d’un double ancrage culturel,  politique et social, entre la Suède et le Burkina Faso. 

Theresa Traore Dahlberg est née en 1983 à Värnamo et a grandi à Ouagadougou et à Skogsby, Öland. Elle vit et travaille à Stockholm.