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OVNi

© Hôtel villa Rivoli
© Hôtel villa Rivoli

Hôtel Villa Rivoli

2021

10 Rue de Rivoli, 06000 Nice

Avec Alter ego, nous invitons les visiteurs à se plonger dans une exposition immersive, imaginée pour OVNi dans quatre chambres en vis-à-vis, investissant tout un étage de l‘hôtel. L’expression latine Alter ego désigne un second soi, une personne à qui l’on accorde toute sa confiance, voire un être qui agit à notre place. Cette expression désigne tantôt l’ami, tantôt l’être aimé, tantôt soi-même dans un état alternatif de soi si l’on se place du point de vue des psychologues ou encore des sociologues décrivant les avatars sur le web.

 

Les artistes d’Alter Ego tentent de se connecter différemment à leur for intérieur, à l’autre ou à la planète. Ils/elles questionnent l’altérité, le plaisir, le bonheur, les codes sociaux, les masques, l’amour. Alter ego met en lumière ces questionnements de l’être, qu’ils soient liés à la relation amoureuse, à fragilité de l’ordre naturel, au développement du digital ou à la mise en jeu d’identités plurielles. Alter ego dévoile des productions vidéos et plastiques autour de ces états alternatifs entre science et magie, entre nature et culture, entre féminisme et écologie, entre sexualité et art.

 

Avec Melina Ghorafi (Musogynie, musée des femmes-objets, de la misogynie et de ses esthétiques traditionnelles), ainsi que les duos Fizz Luv (Hayoung Kim & Nelo Gevers), Yoan Sorin & Iris Martin (Les Capucins, Embrun) et Emilie Brout & Maxime Marion (Centre d’art, Le lait).

 

Accès libre et gratuit. 

@Émilie Brout & Maxime Marion, A Truly Shared Love, 2020, video 4K, 27’, courtesy les artistes, vidéogramme
@Émilie Brout & Maxime Marion, A Truly Shared Love, 2020, video 4K, 27’, courtesy les artistes, vidéogramme

Émilie Brout & Maxime Marion

A Truly Shared Love

Vidéo, 27' min, 2020

Programmation Centre d’art Le Lait

 

« A Truly Shared Love » est une tragédie, et le capitalisme sa malédiction. Emilie Brout & Maxime Marion y donnent à voir leur véritable histoire d’amour, entourés de leur chat et de compagnons connectés dans leur environnement domestique. En s’appuyant sur les codes de l’imagerie commerciale des vidéos de stock, ils jouent des représentations normatives et idéalisées de leur genre, leur classe ou leur figure d’artiste comme modèle de la start-up nation qui y sont habituellement véhiculées.

 

A propos des artistes

Nés en 1984 et 1982, Émilie Brout & Maxime Marion vivent et travaillent à Paris. Leur travail a été lauréat du prix de la fondation François Schneider, Wattwiller et du prix du public Sciences Po pour l’art contemporain, Paris, et fait notamment partie des collections des FRAC Ile-de-France, Aquitaine et Poitou-Charentes. Ils ont récemment bénéficié d’expositions personnelles à la Chaufferie, Strasbourg (2019), à la galerie 22,48 m², Paris (2019), à la Villa du Parc, Annemasse (2018), au Pori Art Museum, Pori, Finlande (2018) et à la galerie Steve Turner, Los Angeles, Etats-Unis (2017). 

 

Le centre d’art Le Lait, situé à Albi, est un lieu de recherche et d’exposition dédié à la création contemporaine : production d’œuvres inédites, expositions, films, éditions, conférences, colloques, résidences d’artistes, médiations, interventions territoriales sont autant de biais pour soutenir les artistes et sensibiliser les publics à l’art contemporain. De la dimension politique de l’art à des réflexions plus transversales, en lien notamment avec les pratiques sonores et la culture vernaculaire, le centre d’art contemporain Le Lait est un lieu d’expérimentation qui rayonne bien au-delà de la Cité Épiscopale.

 

Crédits

Émilie Brout & Maxime Marion, A Truly Shared Love, 2021, 28′, avec le soutien de la Fondation des Artistes, du CNC/DICRéAM, du Fonds Magnétic et de la Villa du Parc, Annemasse

© Yoan Sorin Iris Martin 2020
© Yoan Sorin Iris Martin 2020

Iris Martin & Yoan Sorin

Chambre 15

Programmation Centre d’art Les Capucins

 

Chambre 15, installation multimédia, 2020, Iris Martin et Yoan Sorin

 
Pour cet évènement, Iris Martin et Yoan Sorin proposent une nouvelle création dans la Chambre n°12 de l’Hôtel Rivoli.
À mi-chemin entre grotesque et fantastique, cette installation donnera lieu à une recherche sur la conscience des objets présents ou absents.
Objets, vecteurs émotionnels et fantômes sentimentaux. Cette proposition in situ, composée à la fois d’éléments physiques et immatériels, mettra en parallèle plusieurs dimensions et niveaux de virtualité.

 

A propos des artistes

Après un cursus partagé entre l’école municipale des Beaux-Arts de Sète, puis Nîmes et enfin Paris, Iris Martin prolonge sa formation dans une école de langages informatiques à Centrale Marseille afin d’approfondir ses recherches autour de la poésie générative et de l’expression combinatoire. Elle diffuse son travail sur différentes plateformes numériques et crée ses propres outils de communication. En collectionnant les expérimentations intuitives liées au code, elle démystifie les pratiques numériques habituelles. A travers ses collaborations avec des artistes et des structures sociales, elle s’engage dans des projets collectifs et participatifs, dans le but de se réapproprier les outils informatiques.

 

Yoan Sorin pratique la performance au même titre que la sculpture ou la peinture dont le tout participe autant d’une pensée de la trace que d’une forme de Chaos Monde pour emprunter à Edouard Glissant quelques notions. Et en effet, « à la manière du journal de bord, la pratique de Yoan Sorin se décline selon des mythologies éclatées que l’artiste actualise à mesure de dessins et d’installations, de peintures et de performances. Comme il exerce son regard caustique et parfois acide, Yoan Sorin conjugue la prise de notes et la confection d’objets qui s’appréhendent sous le mode de rébus, slogans ou d’aphorismes, lieux de collusions de représentations. Prolixe et incisive, à l’image de ses nombreux carnets de dessin qu’il remplit de façon régulière, sa production conjugue craft et low tech, mauvais esprit et sens de la dérision. » — Frédéric Emprou et Marie- Laure Lapeyrere. Yoan Sorin vit et travaille à Marseille. Il est diplômé de l’École supérieure des beaux-arts de Nantes Métropole et des universités de Montréal et de Cuenca. Ses dessins, peintures, vidéos et performances troublent les distinctions entre la culture populaire et l’art. Son travail a été présenté, entre autres, à la Friche la Belle de Mai (Marseille, 2015), au Frac des Pays de la Loire (Nantes, 2016), au MNAC (Bucarest, 2016), au Nada lokal (Vienne, 2018), à la Hunter East Harlem Gallery (New York, 2018), au CAC Bretigny en 2019.

 

 

Le centre d’art contem­po­rain Les Capucins est situé à Embrun dans les Hautes-Alpes. Prenant place dans une église réha­bi­li­tée en 2011, il présente quatre à cinq expo­si­tions par an, accompagnées chacune d’évènements artistiques – performances, lectures, concerts, projections vidéo – et d’actions de sensibilisation à l’attention de tous les publics. La programmation prospective est traversée par les questions politiques, sociologiques et écologiques que posent la production artistique. Les projets spécifiques, souvent in-situ, sont vivement encouragés, afin d’accompagner les artistes dans une recherche durable et nourrie de nombreux échanges avec des personnalités diverses issues le plus souvent du territoire. Depuis 2017, le centre d’art contem­po­rain pro­pose deux rési­den­ces de recher­che et d’expé­ri­men­ta­tion par an, une sur invi­ta­tion et une sur appel à pro­jets.

 

Crédits

Iris Martin & Yoan Sorin, « Chambre 12 », installation multimédia, 2020.

@FIZZ LUV (Nelo Gevers, Hayoung Kim), Fizzluv Agency, 2021, keychains, mixed medias and video
@FIZZ LUV (Nelo Gevers, Hayoung Kim), Fizzluv Agency, 2021, keychains, mixed medias and video

Fizz Luv (Nelo Gevers, Hayoung Kim)

Fizz luv agency

Fizz luv agency propose une agence matrimoniale pour alliances marginalisées et parentés hybrides. Fizz luv agency produit une recherche sur différentes lois et projections sociales en écoutant puis partageant des expériences d’amour. Six personnages tissent des relations, expérimentent leurs faiblesses, traumas et ardeurs puis (v)nous invitent à des rencontres, des cocktails parties, des glitching cables, des courses, des vols et des danses entremêlés. Tous les personnages de notre film existent dans des univers parallèles sous différentes formes. Ces personnages s’interceptent et se touchent. Le film propose des dialogues entre image et poésie et se faisant questionne nos identités incertaines, fluides, les strates de interdépendance et les structures fissurées.

 

A propos des artistes

Fizzluv est le duo composé de Hayoung Kim et Nelo Gevers. « Fizzluv est le nom de notre manière expérimentale d’être ensemble. Hayoung explore la notion d’hybridité des entités, des formes et des langues dans leurs pratiques/exercices et Nelo aime les histoires de boue. Nous créons des objets, des histoires, des films et des cocktails. Nous utilisons la fiction comme espace pour explorer librement nos intérêts contemporains et nos observations au sujet de l’amour, des désirs, de la transcience et toutes les choses qui rendent nos cœurs fizzy. »

 

Crédits

Fizzluv (Hayoung Kim et Nelo Gevers), « Fizzluv Agency », mixed medias,10′, 2021.

@Melina Ghorafi, Les anges de rebut, 2021
@Melina Ghorafi, Les anges de rebut, 2021

Melina Ghorafi

Musogynie

Les anges du rubut est une « balade virtuelle et interactive autour des statues de femmes dans l’espace public. Ce ne sont pas les rares statues de femmes illustres qui l’intéressent ici, mais les innombrables anges de rebut (…) : archétypes, allégories, stéréotypes et autres figures génériques qui peuplent les jardins publics, les institutions, les bâtiments et lieux de pouvoir. Ce sont des idées de femmes dépourvues d’individualité car réceptacles de symboles et d’idées, en un sens, idéales et abstraites ». L’artiste poursuit sa recherche démarrée à Bruxelles et Marseille par un travail de recherche quant à la statuaire dans l’espace public niçois.

 

A propos de l’artiste

Mélina Ghorafi est une artiste et écrivaine interdisciplinaire basée à Bruxelles.
Diplômée de la Villa Arson depuis 2019, son travail se concentre principalement sur des questionnements autour des esthétiques de la violence et de ses langages, et plus particulièrement de sa relation aux femmes et aux sexualités. À travers des recherches, des textes, des chansons et des performances, elle s’invente un langage puisant ses sources dans des croisements entre les sensibilités queer et les esthétiques traditionnelles de la misogynie : elle en fit son projet principal, Musogynie un musée féministe et fétichiste de la misogynie, de ses imaginaires et muses.

 

Crédits

Melina Ghorafi, « Les anges de rebut », balade virtuelle interactive, 2021, travail en cours de production.