L’artiste, Kıymet Daştan, examine comment les concepts tels que l’individu et la société,l’intérieur et l’extérieur, la classe, la séparation et la discrimination sont façonnés dans les expériences quotidiennes d’un lieu public et flou de temps en temps dans la vidéo nommé « Frontière ». La population officielle d’Istanbul est aujourd’hui de plus de 15 millions, le métrobus d’Istanbul avec la particularité d’être le véhicule de transport public qui transporte le plus de personnes de l’Europe vers l’Asie, est peut ­être l’aire où les habitants d’Istanbul vivent le plus intensément. Daştan fait remarquer que les gens qui essaient d’aller d’un endroit à l’autre, et ne se connaissent jamais, ont leurs frontières même lorsqu’ils voyagent trop près les uns des autres, mais il est impossible de faire la distinction entre ces conditions.

A propos de l’artiste

Kıymet Daştan qui, dans ses œuvres, cherche les formes sensuelles de la mémoire fragmentée de l’individu et de la société parmi les symboles qui se répètent dans la vie quotidienne mais quipeuvent encore échapper à l’œil, a été diplômée avec le premier prix de l’Université des Beaux­ Art de Mimar Sinan, département de la sculpture en 2008. En 2014, elle a reçu son diplôme de Master en design de Domus Academy à Milan. Ses œuvres ont été exposées dans plusieurs expositions collectives en Turquie et en Europe. Entre 2010 et 2013, elle a soutenu Orhan Pamuk lors de l’installation du Musée de l’Innocence, Anna Boghiguian et Michael Rakowitz lorsde la 14e Biennale d’Istanbul et Mahmoud Khaled pour la 15e Biennale d’Istanbul dans le développement de projet et design. Née à Istanbul, Daştan continue ses travaux dans son atelier à Istanbul.