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Hôtel Windsor

@Catherine Issert, Jennifer Douzenel, 2019
@Catherine Issert, Jennifer Douzenel, 2019

Galerie Catherine Issert

2019

Depuis ses premières expositions en 1975, Catherine Issert s’est attachée à développer une programmation artistique tournée vers la scène internationale. Dès 1976 la galerie participe à la FIAC et depuis aux Foires Internationales telles qu’Artissima, Art Genève, Art MonteCarlo, et Drawing Now. Peu de courants majeurs apparus depuis les années 1960 auront échappé à son attention ; il n’est que de citer Support/Surface avec l’ouverture de la galerie en 1975, qui se fit avec la complicité de Claude Viallat. Le Narrative Art avec Peter Hutchinson, Fluxus avec Robert Filliou, l’Arte Povera en représentant Pier Paolo Calzolari, l’Art conceptuel avec John M. Armleder, et Olivier Mosset; la Figuration libre avec Jean Charles Blais, et l’Abstraction géométrique avec Michel Verjux, Felice Varini, Cécile Bart – François Morellet fidèle à la galerie depuis 1990. Autant d’artistes internationaux avec qui elle entretient des relations fortes sur la durée. La galerie s’intéresse dès les années 1990 aux jeunes générations émergentes. Aujourd’hui toujours attentive à la création contemporaine internationale, elle continue à enrichir son programme, en collaborant avec l’artiste coréenne Minjung Kim ou l’artiste tchèque Vladimir Skoda ….

@Jennifer Douzenel, Montevideo, 2019
@Jennifer Douzenel, Montevideo, 2019

Jennifer Douzenel

Montevideo

Vidéo, 12’ 28 min, 2019

Chez Jennifer Douzenel, le spectaculaire se niche dans l’infra-mince. D’une vidéo à l’autre, des motifs, des sujets, des effets au des atmosphères se font écho, dialoguent ou se complètent pour former une cosmogonie personnelle. Après avoir identifié un décor ou un motif susceptible de faire événement, Jennifer Douzenel part à sa rencontre. Des plaines du Kirghizistan aux cimes enneigées du Mont Fuji, de Central Park à la baie de Hong-Kong, des marais bordelais aux carrières de Carrare, elle arpente des topographies variées, entre ville et campagne. Minimales, les séquences filmées révèlent une poésie de l’éphémère, proche du haiku. La composition, empruntée à la peinture classique, s’anime avec le temps enregistré. Les vidéos procèdent d’une méthode simple et rigoureuse dont l’artiste a défini les modalités au sortir de sa formation à l’école des Beaux-Arts de Paris.