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Hôtel Windsor

@@Jennifer Douzenel et Michel Verjux, Nature Morte, 2017
@@Jennifer Douzenel et Michel Verjux, Nature Morte, 2017

Galerie Catherine Issert

2017

Pour la première édition de Camera Camera, la galerie Catherine Issert expose les artistes Jennifer Douzenel et Michel Verjux dans la chambre réalisée par François Morellet. Depuis quarante-deux ans, Catherine Issert, par son travail de galeriste, compose des généalogies artistiques : elle met ici en évidence l’influence de l’œuvre de François Morellet sur celle de Michel Verjux, qui, à son tour, a guidé Jennifer Douzenel dans la structuration de sa pratique. Trois générations d’artistes, donc, qui retracent une partie de l’histoire de cette galerie créée en 1975 à St Paul de Vence.

 

Installation dans la chambre Morrelet

@Jennifer Douzenel et Michel Verjux, Nature Morte, 2017
@Jennifer Douzenel et Michel Verjux, Nature Morte, 2017

Jennifer Douzenel et Michel Verjux

Nature Morte

Réalisées dans un temps et un espace donné, les œuvres de Michel Verjux ne sont ni de la sculpture ni de la peinture. Elles sont constituées de l’élément nécessaire à la perception visuelle : la lumière. Par la projection lumineuse d’une forme géométrique simple, Michel Verjux révèle une situa- tion architecturale; il élargit la notion d’œuvre d’art à l’espace qui la contient. Jennifer Douzenel réalise quant à elle des films à partir de plans fixes, silencieux, de courte durée et qui ne sont jamais mis en scène. Les seules manipulations sur le banc de montage consistent à définir un début et une fin en les signifiant par un fondu. Présentés en boucle, ses films existent dans des formats et selon des moyens de diffusion qui leur sont propres. Définis en fonction du motif filmé, de sa pesan- teur, de sa temporalité, du rapport au corps du spectateur et parfois même de l’histoire de la peinture, ils peuvent prendre la forme d’une miniature ou d’une fresque.Ces trois générations d’artistes abordent donc la lumière de manières diverses, mais le dialogue entre les lignes de François Morellet, les découpes de Michel Verjux et les rectangles d’images en mouvement de Jennifer Douzenel met ici en évidence une filiation plastique qui prend sa source dans l’abstraction géométrique pour peu à peu s’hybrider.