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Hôtel WindsoR

Argos, Centre for Art and Media

2015

Situé en plein coeur de Bruxelles, Argos est un centre d’art contemporain dédié aux arts audiovisuels qui intègre plusieurs activités : des expositions et projections, une médiathèque publique ainsi que la distribution de films et vidéos d’artistes, la publication et la production d’œuvres vidéographiques et leur conservation.

 

Dans le cadre d’OVNI, Argos présente un aperçu de sa collection en offrant une expérience vidéographique vaste et variée. Une programmation composée d’une dizaine de vidéos datant des années 80 à nos jours qui abordent plusieurs thèmes au travers de différentes techniques. Le but étant de montrer comment la video touche plusieurs disciplines comme la performance filmée, le cinéma, l’architecture, l’animaton, le dessin et le documentaire.

@Jacques-Louis Nyst, l'Objet, 1974 - sélection Argos
@Jacques-Louis Nyst, l'Objet, 1974 - sélection Argos

Jacques-Louis Nyst

L’Objet

Vidéo, son, 10'43 min, 1974

La découverte d’un jouet d’enfant : une petite cafetière métallique de couleur bleue pose une complète énigme à un archéologue du futur. Le scientifique n’a plus aucune information sur la civilisation du 20ème siècle. Patiemment il va tenter de trouver la signification de l’objet. Son imaginaire, en s’éloignant de la vérité historique, va progressivement s’approcher de l’univers du rêve, dont la seule réalité est la tendresse et la fragilité.

@Krassimir Terziev, Between Flashback and Déjà-vu, 2014 - sélection Argos
@Krassimir Terziev, Between Flashback and Déjà-vu, 2014 - sélection Argos

Krassimir Terziev

Between Flashback and Déjà-vu

Vidéo, son, 6' min, 2014

Deux caméras se regardent. L’une d’elles : fixée sur un trépied surplombant une large vue panoramique de Sofia depuis un point de vue élevé, l’autre : montée sur un drone cherchant l’emplacement du premier en gros plan sur la façade d’un immeuble.

 @La caméra se déplace lentement vers l'arrière à travers LE MODÈLE. Il s'arrête au milieu d'une pièce. La réalité poursuit sa propre queue., 2006 - sélection Argos
@La caméra se déplace lentement vers l'arrière à travers LE MODÈLE. Il s'arrête au milieu d'une pièce. La réalité poursuit sa propre queue., 2006 - sélection Argos

Florian Gwimmer

Das Modell

Vidéo couleur, son, 6’15 min, 2006

La caméra se déplace lentement vers l’arrière à travers la maquette. Elle s’arrête au milieu d’une pièce. La réalité se mord la queue.

@Shelly Silver, The Lamps, 2015 - Sélection Argos
@Shelly Silver, The Lamps, 2015 - Sélection Argos

Shelly Silver

The Lamps

Vidéo, son, 4’ min, 2015

La baronne von Freytag-Loringhoven née Plötz était une membre méconnue du mouvement Dada. The Lamps retrace son voyage au Musée archéologique de Naples, où elle entre de force dans « Il Gabinetto Segreto », une pièce secrète remplie d’objets érotiques de Pompéi. Il a été réalisé dans le cadre d’un cadavre exquis épique auquel ont participé cinquante-quatre contributeurs.

@Wendy Morris, Orlando’s Book, 2013 - sélection Argos
@Wendy Morris, Orlando’s Book, 2013 - sélection Argos

Wendy Morris

Orlando’s Book

Vidéo, son, 4' min, 2013

Dans son travail, principalement constitué de films d’animation au fusain, Wendy Morris s’interroge sur les différentes formes de représentation du continent africain en europe.

Le point de départ du film est le livre de paysages anglais que reçut un jour orlando, petit garçon élevé dans les missions d’Afrique du Sud au XIXe siècle, par ailleurs ancêtre de Wendy Morris. Avec orlando’s Book, l’artiste tisse une réflexion autour la mémoire des lieux, tentant de réconcilier le souvenir de sites que l’on connaît par les livres, mais que l’on a jamais visités, avec celui d’endroits où l’on s’est rendu mais que l’on n’a jamais vus illustrés.

@Messieurs Delmotte, Ventriloquist Bird, 2008 - sélection Argos
@Messieurs Delmotte, Ventriloquist Bird, 2008 - sélection Argos

Messieurs Delmotte

Ventriloquist Bird

Vidéo, son, 2'23 min, 2008

Une courte vidéo-performance dans laquelle Messieurs Delmotte, debout dans un parc, lèvre, mime, le son d’un oiseau.

 @Sarah Vanagt, The Corridor, 2010 - sélection Argos
@Sarah Vanagt, The Corridor, 2010 - sélection Argos

Sarah Vanagt

The Corridor

Vidéo, son, 6'45 min, 2010

Sur les traces de G.K. Chesterton et de Robert Bresson, Sarah Vanagt suit un âne. Du côté de Sidmouth, petite station balnéaire du Sud-Ouest de l’Angleterre, l’animal visite des personnes âgées dans les chambres de leurs maisons de retraite. La cinéaste choisit de se concentrer sur une seule rencontre, particulièrement marquante – celle avec un vieil homme aphasique –, et la nature bouleversante de l’échange qui s’instaure.

@Nicolas Provost, Storyteller, 2010 - sélection Argos
@Nicolas Provost, Storyteller, 2010 - sélection Argos

Nicolas Provost

Storyteller

Vidéo, son, , 7'40 min, 2010

Avec ce film, Nicolas Provost revient à ses premières amours, l’emploi de l’effet miroir. Cette technique, plusieurs fois expérimentée par le réalisateur dans ses œuvres les plus courtes, est utilisée pour nourrir une proposition cinématographique simple : se saisir d’un sujet clairement identifié (ici Las Vegas), le déconstruire pour le transformer en un objet artistique autonome, extrait de son contexte naturel.

@Ken Kobland, 4.DOWN / 6.ACROSS, 2015 - sélection Argos
@Ken Kobland, 4.DOWN / 6.ACROSS, 2015 - sélection Argos

Ken Kobland

4.DOWN / 6.ACROSS

Vidéo, son, 10′ min, 2015 (USA)

Des blocs et des places, une vue fragmentée de côté dans des appartements confortables et éclairés dans la grande ville. Canapés, escaliers, lampadaires, tables fleuries. Une musique de piano rêveuse souligne cette vision littéralement perplexe de la vie contemporaine. Soudain, la musique et l’humeur changent: nous sommes dans un paysage de rêve jazzy et dynamique qui rappelle quelque peu la magistrale Victory Boogie-Woogie de Mondriaan. «La dépendance aux mots croisés».

@Eric Pauwels, Violin Fase, 1986 - sélection Argos
@Eric Pauwels, Violin Fase, 1986 - sélection Argos

Eric Pauwels

Violin Fase

Vidéo, son, 11'44 min, 1986

Un solo qui se joue à deux : la danse et la caméra. Eric Pauwels fait tourbillonner son objectif autour du corps d’Anne Teresa de Keersmaeker. Ce que l’on voit, ce n’est pas une structure chorégraphique géométrique et minimaliste, c’est une femme possédée, qui baigne dans sa sueur et explore les limites de l’épuisement physique. Dans ce documentaire en quatre prises ininterrompues, Pauwels est constamment dans la recherche de l’essence, de l’âme du cinéma. La caméra est également poussée dans ses retranchements, sa propre transpiration, ses difficultés. Pauwels est dans la recherche plutôt que dans la beauté formelle du plan.